J’ai vu : Les animaux Fantastiques

Bonjour à tous,

 

            Me voilà de retour avec l’une des sorties cinéma les plus attendue du mois de Novembre : Les Animaux Fantastiques.

Autant vous le dire tout de suite, je ne connais absolument rien à l’univers de la maman d’Harry Potter (oui, oui, c’est possible !). J’ai dû voir à peine un film ou deux, et je n’ai jamais eu l’occasion d’en lire ne serait-ce qu’un. Alors à la sortie de ce spin-off, j’ai longuement hésité. La bande annonce semblait alléchante. Je me suis finalement lancé à la poursuite de ces fabuleux animaux fantastiques.

J’ai eu peur de me retrouver submergée sous les nombreuses références liées à l’univers. Et pas du tout, il est accessible à tout le monde (ainsi qu’aux incultes comme moi !).

 

Un petit point sur l’histoire :

            En plein cœur du New York, des années 20, il règne un climat de tension et de peur ; une force mystérieuse sème le chaos dans les rues. Et c’est toute la communauté des sorciers qui risquent d’en pâtir. A côté de ça, un groupe de fanatiques « anti-sorciers », est bien décidé à les anéantir.

C’est dans ce sombre contexte que débarque Norbert Dragonneau et sa précieuse valise au contenu plus que surprenant. Malheureusement, il se trouve que celle-ci, sera échangée par mégarde. Jacob Kowalski, un non-maj, qui ne se doute de rien, va accidentellement libérer les créatures magiques qui se trouvaient à l’intérieur. C’est la panique !

Cela ne passe pas inaperçu auprès de l’ancienne inspectrice magique Tina Goldstein, qui compte bien se charger de cette affaire. Et pourtant ils se retrouvent soupçonnés tous les deux par le congrès magique… En fuite Norbert et Tina, accompagnés de Jacob et Queenie (sœur de Tina), ils vont rassembler de drôles de créatures, et affronter une force encore plus grande qui pourrait bien déclencher une guerre entre sorciers et non-maj.

            Il est vrai qu’à première vue, le scénario ne semble pas être le point fort de ce film. Cet échange « accidentel » de valises peut nous sembler quelque peu simpliste. C’est un gag qu’on a déjà vu maintes fois, mais ça fonctionne, alors pourquoi chercher à faire plus complexe ?

C’est sur ce fameux quiproquo que débute la recherche des animaux disparus. Je dois bien l’avouer, ils sont splendides, les effets spéciaux sont relativement beaux. On découvre ce fabuleux bestiaire, un nombre inimaginable de créatures cohabitant au sein de cette sacoche de cuir, pourtant banale en apparence.

J’ai voyagé, j’ai été transporté, et déconnecté de ma réalité. C’est exactement le genre de film, d’univers qui me fascine.

Un monde magique, oui, mais un contexte obscur vient noircir le tableau, on y découvre une ville en proie à la peur, à l’intolérance. Qui nous rappelle l’atmosphère sombre de la prohibition. Le contexte politico-culturel est finalement très présent et j’ai eu l’impression que trop peu d’animaux avaient pris la fuite.

Ce que je retiens surtout de ce film, c’est la prouesse du jeu d’acteur d’Eddie Redmayne (Norbert Dragonneau). Son personnage réservé, fuyant le regard des autres, frôle la perfection. En parallèle, l’homme affiche une mine réjouie, épanouie, lorsqu’il est au contact de ses animaux, dans son univers. L’acteur a beaucoup donné de sa personne, il a appris aux côtés de soigneurs, quel comportement adopter. Je suis conquise !

Je retiens aussi la performance de Colin Farrell (Perceval Graves) qui se fait injustement piquer son rôle par l’apparition de Johnny Deep. Honnêtement, je trouve qu’il vient littéralement gâcher la performance de son prédécesseur.

Dan Fogler (Jacob Kowalski) rayonne à lui seul, de par son personnage attachant. En duo avec Alison Sudol (Queenie), ils apportent la petite touche d’humour et d’amour (légèrement nian nian) que j’apprécie beaucoup.

 

            Pour conclure, le film ne surprend pas avec son scénario basique, mais il reste efficace. Son plus gros point fort, ce sont ses têtes d’affiche. Eddie Redmayne ne cesse de nous surprendre, et il n’est pas le seul. Grosse déception à l’apparition de Johnny Deep, qui semble juste être présent pour toucher son chèque … Je préfère l’oublier.

Les effets spéciaux, les animaux et l’univers en lui-même valent le coup. Et pour une fois, la 3D n’était (presque) pas trop mal exploité.

« S’inquiéter, c’est souffrir deux fois » – Norbert Dragonneau, Les Animaux Fantastiques

A voir !

 

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