Bordeaux, place de la Bourse, une œuvre d’art intrigue les passants. Le meurtre atroce qu’elle dissimule annonce une psychose sans précédent.
Dans son atelier parisien, Damian Leisenberg subit les assauts de visions persistantes, des scènes macabres laissant présager le pire.
Le controversé Capitaine Bonhoure se lance sur la piste d’un tueur en série pour le moins créatif, mais face à la complexité de l’enquête, ses dons de criminologue ne seront rien sans les avis éclairés du Lieutenant Torrès.
Du port de la lune à Paris, le duo d’enquêteurs, impuissant, assiste au décompte des victimes.
Une nouvelle fois je vous propose de découvrir un roman qui participe au Prix des Auteurs Inconnus, qui s’appelle maintenant le Prix du Cercle Anonyme de la Littérature (je n’arrive pas à m’y faire encore !).
Cette fois-ci on mêle l’Art et enquête policière musclée dans ce roman. Étant une ancienne étudiante en Histoire de l’Art, le thème de ce thriller était fait pour me plaire. Pourtant j’avoue que je ne raffole pas des thrillers, policiers, la faute à des intrigues qui ne me surprennent plus. Je préfère bien largement des enquêtes à énigmes qui me pousse à réfléchir. En tout cas j’ai du mal à me plonger dans les romans de ce type.
Mais vous vous doutez bien que j’ai gardé toute mon ouverte d’esprit lorsque j’ai débuté Sublimation de Bastien Pantalé.
On plonge donc dans une intrigue bien glauque, le capitaine Bonhoure enquête au sujet d’une série de meurtres hors du commun. Le serial killer expose ses victimes sous formes d’œuvres d’art, les corps sont maintenus à l’aide de tiges de fer, recouverts de plâtre, avant d’être minutieusement travaillés pour ressembler à des sculptures de grand maître (bref je te passe les détails, c’est tout bonnement atroce). Mais que se passe-t-il dans la tête de cette illuminé ? Le capitaine l’ignore et pour l’aider dans son enquête il sera épaulé d’une spécialiste en Art, le lieutenant Torrès. Un duo de choc !
Je plonge dès les premières pages dans une intrigue qui me donne des sueurs froides, en me demandant ce que je suis en train de lire … L’auteur ne mâche pas ses mots, les scènes sont atrocement bien détaillés à nous en donner des cauchemars. Pourtant j’ai envie d’en apprendre d’avantage, le style nous tient en haleine. J’y découvre de nombreux personnages, pour qui je m’inquiète rapidement. Ou en tout cas pendant un temps. Parce que je dois bien l’avouer, dès le début l’auteur tape fort, mais au fur et à mesure, j’ai perdu l’entrain des premiers instants. La faute à quoi me demandez-vous ? Et bien à vrai dire je ne sais pas moi même.
Il faut reconnaître que le gros point fort de ce roman, c’est l’étalage de connaissances de l’auteur, qui a dû passer énormément de temps à se renseigner. Que ce soit aussi bien au sujet des œuvres d’art dont il expose parfaitement les attributs ou bien encore vis à vis de l’enquête, les explications du légiste etc … C’est un travail titanesque. Oui je le reconnais mais j’avoue qu’à force, les nombreuses explications, les problèmes de hiérarchie m’ont perdu. Et il n’y a pas que cela, j’ai trouvé qu’on s’attardait peut-être un peu trop sur la vie privée du commandant. Au début je me suis dit que c’était important pour le développement du personnage et de son background, et de pages en pages j’en ai eu assez.
Pourtant Sublimation a tout d’un excellent roman thriller/policier qui possède une très bonne intrigue, très bien travaillée, avec un gros travail de recherches qui plaira aux plus pointilleux d’entre vous. Mais je crois que je ne suis pas assez amatrice de ce genre pour l’apprécier à sa juste valeur. J’ai trop vite perdu le fil …
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