Quand l’Amour entraîne l’âme vers les Ténèbres…
À 17 ans, Seïs Amorgen est nommé pour intégrer la plus grande confrérie du royaume d’Asclépion. S’il accepte, il deviendra l’un des guerriers les plus éminents de la monarchie. S’il refuse, il restera le gamin frivole et arrogant qui fraye avec les bandits de sa ville natale.
Alors que l’ombre du Renégat s’étend sur sa terre d’origine, Seïs va devoir prendre la décision qui bouleversera sa vie et, bientôt, il devra faire face à ses propres démons.
Vous l’aurez compris on approche grandement de la fin du Prix des Auteurs Inconnus ! Et malheureusement pour moi, plus j’avance dans mes lectures, plus le choix se fait hésitant et difficile …
Je découvre donc le premier tome du Porteur de Mort de Angel Arekin publié aux éditions Plume Blanche. Ce roman je l’ai déjà vu passer pas mal de fois, mais le résumé était trop peu évocateur pour que je cède à la tentation. Et pourtant grâce à ce prix, j’ai la chance de le découvrir pour me faire mon propre avis.
J’ai donc fait la connaissance de Seïs, un sacré coureur de jupons, au caractère bien trempé qui flirte avec l’autorité. Ce personnage aussi sympathique que détestable vit avec sa famille aux côtés de sa cousine Naïs. Alors que Seïs mène sa vie de débauche au fil des jours, il reçoit une affectation pour devenir Apprenti au sein de la plus grande confrérie du Royaume. Un changement de vie radical, mais le souhaite-t-il vraiment ?
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Déjà, dès le début je me suis embrouillée avec les noms des personnages, Naïs, Seïs, sur le coup je ne savais pas si je suivais une femme ou un homme, mais passons c’est un détail insignifiant ! On commence donc l’histoire avec le point de vue de Naïs, c’est une jeune fille qui vit aux côtés de la famille de Seïs, qui est travailleuse et docile. On découvre donc Seïs, premièrement à travers son regard, sauf que dès le début j’ai senti qu’il y avait quelque chose d’extrêmement ambiguë qui se tramait entre les deux héros. Rappelons qu’ils sont cousins/cousines. Pourquoi pas ?
L’héroïne me décrit un personnage certes sympathique mais terriblement borné et insupportable à d’autre moment. J’avais bien envie de mettre quelques claques à cet « anti-héros » typique. Toute l’intrigue prend forme durant la première partie de ce roman, on étoffe un peu les caractères de chacun, les relations entre tous, etc. Même si je trouve cela utile, ça m’a paru extrêmement long.
Puis on enchaîne une seconde partie avec cette fois-ci le point de vue de Seïs, l’écriture, le style prend une autre forme, cela s’adapte admirablement bien au caractère du personnage. Si certaine chose n’était pas encore tout à fait clair avec le point de vue de Naïs, au moins avec Seïs on est très vite fixé, puisque le héros ne prend pas de pincettes pour nous expliquer ce qu’il pense. Cette alternance de narrateur est vraiment très utile au roman, voire nécessaire et profitable au lecteur. Au moins avec le franc parlé de Seïs, je trouvais que l’histoire avançait d’avantage.
Pourtant j’ai trouvé que ça traînait trop en longueur, l’auteur en fait peut-être un peu trop avec les descriptions et même si c’est plaisant à lire, j’avais juste envie que ça avance un peu ! L’univers, le nom des nombreux personnages m’ont perdu à plusieurs reprises, je ne me suis pas sentie entièrement transporté dans l’intrigue.
Ce premier tome est introductif à une longue saga qui devrait contenir six tomes. (Ce qui me paraît énorme ) ! Et honnêtement, vu les trop grandes longueurs de ce premier tome je n’ai pas spécialement envie de découvrir la suite, pourtant les personnages principaux étaient plutôt attachants et leur relation était assez originale, sans tomber dans le cliché. Je retiens malheureusement plus de négatif que de positif par rapport à ce roman, qui pourtant possède de très bons points. Une fois encore, la magie n’a pas complétement opéré !
Le gros problème avec la fantasy se sont les longueurs, va savoir dans ce genre littéraire c’est tout a fait normal … Et il y a aussi une foule de personnage
J’ai moi aussi un peu de mal avec les ouvrages de fantasy ^^
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